Bullez
une histoire de quête, de résilience et de bien-être

On me demande souvent : « Pourquoi Bullez ? Depuis combien de temps tu fais ça ? » 

Derrière cette aventure, il y a une histoire. Une quête, une prise de conscience, un besoin de transmission. 

Parce que parfois, la vie t’amène là où tu n’aurais jamais pensé aller… 

Voici comment Bullez est né et pourquoi j'écris ces mots ?

Pourquoi Bullez

On me pose souvent les mêmes questions

« Ça fait longtemps que vous faites ça ? », « Pourquoi Bullez ? », « C’est étrange, un cabinet de massage dans une maison… Vous êtes sûr que c’est ici ? »

Effectivement, il n’y a pas encore d’enseigne à l’entrée (elle est en commande). Mais ce lieu, c’est mon univers, ma bulle.

J’ai 43 ans, et si j’écris aujourd’hui, c’est pour répondre à ces questions, pour raconter ce qui m’a amené ici.

Parce qu’on ne choisit pas toujours un chemin de manière évidente. Parfois, il faut une suite d’événements, de rencontres, de prises de conscience pour arriver à ce qui fait réellement sens. Et peut-être que tout a commencé bien plus tôt que je ne l’imaginais…

Certains mots te suivent toute une vie. Ils s’accrochent à toi, invisibles et pourtant pesants. Ils façonnent une partie de ton identité, même quand tu luttes pour ne pas les laisser t’atteindre.

  • « Il ne fera jamais rien. »
  • « Il est bête. »
  • « Tout juste bon à être éboueur. »
  • « Petit sumo (oui j’ai été très gros enfant) »

Ces phrases, je les ai entendues enfant, ancrées dans mon quotidien. Tous sauf ma mère, qui elle aussi est passée par là – les blessures transgénérationnelles sont parfois les plus profondes.

Alors, j’ai avancé. Toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus haut. Parce qu’il fallait prouver. Parce que je ne voulais pas leur donner raison.

Une ascension sans limite. . . Un équilibre à trouver

J’ai toujours aimé mon travail. Écouter, comprendre, résoudre des problèmes, trouver des solutions adaptées : c’est ce qui me motive au quotidien. 

J’ai construit ma vie professionnelle sur ce besoin de démontrer ma valeur. J’ai enchaîné les heures, accepté tous les défis, pris toutes les responsabilités qu’on voulait bien me donner. Parce que ralentir, c’était échouer. Petit à petit, mon travail est devenu mon armure. Un mur entre moi et tout le reste.

Directeur marketing et production à Bruxelles, un poste prestigieux.

J’aime mon job, il me passionne, et il est important de le dire. De l’extérieur, on perçoit une réussite, mais à l’intérieur, la réalité est plus nuancée. J’y mets toute mon énergie, au point qu’à force de vouloir trop bien faire, je me suis oublié. Des journées bien remplies, parfois jusqu’à 22h.

  • Des week-ends consacrés, aux présentations, aux calculs.
  • Un rythme effréné où chaque urgence devenait prioritaire.
  • Ne pas vouloir trop déléguer (l’erreur qu’on fait tous au début)
  • Une satisfaction professionnelle... mais un manque personnel.

Mon travail me stimule, mais quelque chose me manquait. J’adorais transmettre, échanger, aider, mais je sentais un vide : celui du contact humain dans sa forme la plus authentique. 

C’est ce besoin profond qui m’a poussé à chercher une autre façon de nourrir ce que je suis vraiment. 

Pourquoi Bullez
Pourquoi Bullez

Le choc, le point de rupture, puis la remise en question

Puis le COVID est arrivé. Un chaos total. Il fallait prendre des décisions rapidement, gérer des incertitudes quotidiennes. Et mon corps, dans tout ça ? Je ne l’écoutais pas. Jusqu’au jour où il a crié plus fort que moi. 40 ans. Un infarctus.

Je me persuade que ce n’est rien. Une oppression thoracique ? Sûrement un effet du COVID. On en parle à la télé, c’est un symptôme connu. Dafalgan, colchicine, et ça passera. Je prends ma voiture, direction Thuin pour voir mon médecin. Elle me regarde. Silence. Puis ces mots : « File à l’hôpital, tout de suite. »

J’y vais, toujours persuadé que c’est une fausse alerte. Arrivé là-bas, un médecin s’approche et dit, calmement : « Monsieur, vous faites un infarctus. Vous restez ici. ». Quand on te force à t’arrêter, tu réalises tout ce que tu fuyais.

Le travail remplissait ma vie, mais qu’est-ce que je construisais réellement ? Je passais mon temps à chercher à être plus performant, mais à quoi bon, si je ne savais même pas ce qui me rendait heureux ? 

Pour la première fois, j’ai dû me poser la question : Qu’est-ce que j’aime faire ? Silence. Je n’avais pas la réponse. Mais une chose était certaine, j’avais besoin d’une… bulle d’oxygène.

Un talent caché, une nouvelle voie

Quelques mois plus tard, ma compagne de l’époque m’a fait remarquer quelque chose que moi, je ne voyais pas encore :

  • « Tu as un vrai don pour le massage. »
  • Moi ? Vraiment ?
  • Elle insiste. Un matin, elle m’envoie une formation trouvée sur Facebook : Massage Happy Zen.
  • « Tiens, regarde ça, ça a l’air bien. »
  • Je rentre du travail, elle me demande si j’ai vu.
  • Je lui réponds : « Je suis inscrit. »

En réalité ? Je ne sais pas ce que je vais faire durant cette formation ni si ça m’appelle vraiment.  

Plonger dans l’inconnu

Premier jour de formation. Direction Mons. Autour de moi, des gens totalement différents. Une formatrice venue de Reims, qui a découvert le bien-être sur le tard et cumulé les certifications. Elle m’observe, puis me dit : « Tu es fait pour ça. »

Je ressens quelque chose d’inédit : un soulagement, une évidence. Alors j’enchaîne les formations. Une, puis deux, puis trois. À chaque nouvelle technique apprise, quelque chose grandit en moi. Un sentiment de justesse, de connexion, d’utilité.

Je réalise que je ne suis pas là pour prouver quoi que ce soit. Je suis là parce que ça me fait du bien, et parce que j’ai envie de faire du bien aux autres.

Pourquoi Bullez
Pourquoi Bullez

Bullez : un nom, une évidence

En septembre, l’idée germe : et si je lançais ma propre activité ?
Reste le nom.

  • « Zen » ? Vu partout, impersonnel.
  • « Bulle » ? Pas encore pris et sympa. Mais le nom de domaine bulle.be coûte 7000 euros.

Lors d’un échange avec Jérémy, un ami de longue date, un mot surgit après un brainstorming passionné : Bullez.

Court, percutant, mémorable. Une invitation à entrer dans ma bulle, à faire une pause, à respirer. Tout devient concret. Je dépose le nom chez BOIP, m’enregistre à l’UCM, crée mon logo, imprime mes premiers flyers et réalise un site internet à mon image. Les avis de mes clients ne dépendent que de moi.

Depuis, le mot bulle est devenu omniprésent : Espace Bulle, Bulle de soi, Bulle de bien-être, Bulle de sérénité... Comme si tout le monde s’en était emparé. Heureusement, j’ai choisi de me démarquer.

Mais je veux plus qu’un simple espace de massage. Je veux un lieu qui a du sens.

Un engagement fort

Je fais un choix : des produits locaux et bio, des soins adaptés aux besoins réels de chaque client.

  • Des produits bio et locaux pour respecter la nature et la peau (produits de la ferme Maustitchi, huiles bios, Natural Jeanne, etc).
  • Une approche personnalisée pour répondre aux vrais besoins de chaque personne.
  • Une ambiance authentique, loin des lieux froids et impersonnels.
  • Un feu de bois (pour les duos), un plus pour l’ambiance cocooning que vous méritez pour vous retrouver après une longue journée.

Cette année, je vais encore plus loin. J’ai créé un espace entièrement dédié chez moi et investi, entre autre, dans une table de massage professionnelle SkyySpa. Un pas de plus vers une expérience unique.


Conclusion : ma bulle, notre espace

Aujourd’hui, je suis aussi Christophe de chez « Bullez ».

Je ne cherche plus à prouver quoi que ce soit. Je veux juste apporter du bien-être, du vrai.

Je veux un espace où tu peux souffler, relâcher la pression, oublier le bruit extérieur.

Un endroit où tu es écouté, compris, respecté.

Je t’invite à entrer dans ma bulle.

Pourquoi Bullez